Depuis quelques mois l'idée de changer de tête me tiraille, et de simple envie, ça a finit par devenir un besoin. Une façon de tourner une page, parce que je commence à m'essouffler, et je suis de plus en plus fatiguée de me voir telle que je suis actuellement. J'ai aussi la sensation qu'une partie de ma vie arrive à sa fin et ça permettra de marquer le coup.
Ça passe par changer de lunettes (ce dont je parlerai plus tard), et de coupe de cheveux !
Seulement si certains peuvent changer impulsivement, moi c'est un peu plus compliqué. Déjà je suis de nature très indécise, la nouveauté m'impressionne et j'ai toujours très peur de me tromper. Du coup j'ai tendance à réfléchir pendant trois plombes à chaque décision que j'ai à prendre.
Pour que vous compreniez un peu ce que ça implique pour moi de me couper les cheveux, je vais... vous raconter ma vie ! Du moins, celle de ma chevelure ! C'est parti ! (Vous avez le droit de fuir, je ne vous en voudrai pas bande d'ingrats.)
Mes cheveux ont toujours été une source de fierté pour ma mère. Pourtant je suis née chauve, ce qu'elle ne se prive pas de rappeler à chaque rassemblement familial, mais assez vite ma chevelure frisée est devenue fournie et soyeuse, et surtout longue. Quand j'étais petite elle m'habillait comme une poupée, avec des jolies robes et des nœuds assortis pour retenir mes nattes.
Je suis sa seule fille, pour elle le fait que j'ai les cheveux longs est une véritable bénédiction, et elle m'a toujours dit d'un air accusateur de ne pas les couper. Ça aurait été comme un sacrilège, comme si je jetais à la poubelle le généreux don que Mère Nature m'a fait (parce que bien sûr, les cheveux, ça ne repousse pas !). Moi, ça ne me posait pas de problème parce que je ne voulais pas les couper de toute façon. Du moins pas la longueur, parce que j'en ai toujours été satisfaite, et j'avoue que j'en retirais une certaine fierté aussi en quelque sorte.
Ce qui ne me plaisait pas en revanche, c'était de me sentir comme un mouton frisé. Ma mère ne voulais pas que je fasse de défrisage par peur de les abîmer. Je ne peux pas lui en vouloir, elle avait l'exemple de ses sœurs et de sa propre mère qui, plus jeunes, se faisaient régulièrement des défrisages qui malmenaient leurs cheveux. Même si on ne peut pas comparer des techniques capillaires qui ont vingt ans d'écart, j'admets que le résultats sur mes tantes et ma grand-mère calment un peu.
Alors assez vite j'ai enserré mes cheveux dans des petites nattes ou tresses pour avoir l'impression que je pouvais les discipliner comme des cheveux lisses. Rendez-vous compte, grâce aux petites nattes, je pouvais me faire queues de cheval, c'était la liberté !
Dans mon adolescence rebelle j'ai bien eu des idées de coiffures un peu farfelues soufflées par des artistes japonais décalés, et j'ai même voulu me faire des couleurs, -heureusement- je n'ai jamais pu sauter le pas. Je n'ai rien contre les coiffures décalées, au contraire, c'est juste que les idées que j'avais étaient horribles et ne m'auraient jamais rendu grâce.
C'est vers la fin du lycée que j'ai été pour la première fois chez le coiffeur, pour me faire un défrisage. Ça a fait l'affaire quelques temps, jusqu'à ce qu'en 2008, je découvre lors de mon voyage au Japon le révolutionnaire (et onéreux !) lissage japonais ! Ça a presque changé ma vie -rien que ça- et j'étais tellement heureuse du résultat que malgré le coût et les yeux ahuris des gens quand je disais le prix, je l'ai entretenu aussi longtemps que j'ai pu. À ce moment là, les seuls coups de ciseaux que j'acceptais étaient pour mes pointes, puis pour ma frange, qui a été une autre petite révolution pour moi.
Donc vous l'aurez compris, je ne suis pas le genre de personne a faire des folies de mes cheveux, même si à une époque ça me faisait énormément envie. Le plus dingue que j'ai fait c'est le lissage japonais. Le changement le plus significatif, après être passée de frisé à lisse, c'est de me couper une frange. Je n'ai jamais eu les cheveux courts.
Voilà jusqu'où ils allaient.
Ça passe par changer de lunettes (ce dont je parlerai plus tard), et de coupe de cheveux !
Seulement si certains peuvent changer impulsivement, moi c'est un peu plus compliqué. Déjà je suis de nature très indécise, la nouveauté m'impressionne et j'ai toujours très peur de me tromper. Du coup j'ai tendance à réfléchir pendant trois plombes à chaque décision que j'ai à prendre.
Pour que vous compreniez un peu ce que ça implique pour moi de me couper les cheveux, je vais... vous raconter ma vie ! Du moins, celle de ma chevelure ! C'est parti ! (Vous avez le droit de fuir, je ne vous en voudrai pas bande d'ingrats.)
Mes cheveux ont toujours été une source de fierté pour ma mère. Pourtant je suis née chauve, ce qu'elle ne se prive pas de rappeler à chaque rassemblement familial, mais assez vite ma chevelure frisée est devenue fournie et soyeuse, et surtout longue. Quand j'étais petite elle m'habillait comme une poupée, avec des jolies robes et des nœuds assortis pour retenir mes nattes.
Je suis sa seule fille, pour elle le fait que j'ai les cheveux longs est une véritable bénédiction, et elle m'a toujours dit d'un air accusateur de ne pas les couper. Ça aurait été comme un sacrilège, comme si je jetais à la poubelle le généreux don que Mère Nature m'a fait (parce que bien sûr, les cheveux, ça ne repousse pas !). Moi, ça ne me posait pas de problème parce que je ne voulais pas les couper de toute façon. Du moins pas la longueur, parce que j'en ai toujours été satisfaite, et j'avoue que j'en retirais une certaine fierté aussi en quelque sorte.
Ce qui ne me plaisait pas en revanche, c'était de me sentir comme un mouton frisé. Ma mère ne voulais pas que je fasse de défrisage par peur de les abîmer. Je ne peux pas lui en vouloir, elle avait l'exemple de ses sœurs et de sa propre mère qui, plus jeunes, se faisaient régulièrement des défrisages qui malmenaient leurs cheveux. Même si on ne peut pas comparer des techniques capillaires qui ont vingt ans d'écart, j'admets que le résultats sur mes tantes et ma grand-mère calment un peu.
Alors assez vite j'ai enserré mes cheveux dans des petites nattes ou tresses pour avoir l'impression que je pouvais les discipliner comme des cheveux lisses. Rendez-vous compte, grâce aux petites nattes, je pouvais me faire queues de cheval, c'était la liberté !
Dans mon adolescence rebelle j'ai bien eu des idées de coiffures un peu farfelues soufflées par des artistes japonais décalés, et j'ai même voulu me faire des couleurs, -heureusement- je n'ai jamais pu sauter le pas. Je n'ai rien contre les coiffures décalées, au contraire, c'est juste que les idées que j'avais étaient horribles et ne m'auraient jamais rendu grâce.
C'est vers la fin du lycée que j'ai été pour la première fois chez le coiffeur, pour me faire un défrisage. Ça a fait l'affaire quelques temps, jusqu'à ce qu'en 2008, je découvre lors de mon voyage au Japon le révolutionnaire (et onéreux !) lissage japonais ! Ça a presque changé ma vie -rien que ça- et j'étais tellement heureuse du résultat que malgré le coût et les yeux ahuris des gens quand je disais le prix, je l'ai entretenu aussi longtemps que j'ai pu. À ce moment là, les seuls coups de ciseaux que j'acceptais étaient pour mes pointes, puis pour ma frange, qui a été une autre petite révolution pour moi.
Donc vous l'aurez compris, je ne suis pas le genre de personne a faire des folies de mes cheveux, même si à une époque ça me faisait énormément envie. Le plus dingue que j'ai fait c'est le lissage japonais. Le changement le plus significatif, après être passée de frisé à lisse, c'est de me couper une frange. Je n'ai jamais eu les cheveux courts.
Voilà jusqu'où ils allaient.
Seulement voilà. Depuis environ un an, mes cheveux ne poussent plus.
Étant une étudiante sans le sous, j'ai pris l'habitude de me couper les pointes et la frange moi-même, et de me contenter de mon fer à lisser pour discipliner tout ça. Et puis un beau jour, ils ont arrêté de pousser. Si bien qu'à chaque fois que je rendais visite à ma famille, il y avait toujours quelqu'un pour me demander "Tu t'es coupé les cheveux ?". Les premières fois ce n'est pas inquiétant, mais lorsque le temps passe, qu'on n'a plus sorti ses ciseaux, et que les gens continuent de vous poser cette question, ça devient embarrassant.
Moi j'aimais mes cheveux longs, plus le temps passait et moins je me ressemblais. Cette année a été ponctuée d’événements difficiles, d'obstacles à franchir et de stress à gérer. Mes cheveux se sont cassés, les pointes ont fourchu, et ça ne repoussait toujours pas. J'en était même arrivée à un stade où ma tête me blasait purement et simplement. Comme je n'aimais pas voir le désastre, je ne le regardais pas, et je ne m'en occupais pas. Alors forcément, quand on ne s'occupe pas de quelque chose de malade, il y a peu de chances pour que ça se soigne tout seul. Ça empirait même d'ailleurs.
Finalement j'en suis arrivée à la conclusion qu'il ne restait plus qu'une solution. Au bout d'un moment, il faut se rendre à l'évidence. Il fallait couper.
Ça a été moins compliqué de prendre cette décision que de rassurer ma mère. Comme elle a toujours été fière de mes cheveux et qu'elle a toujours été contre l'idée que je les coupe ou que je les change, et que par dessus le marché elle s'est battue contre la maladie et qu'elle a perdu ses cheveux, je ne voulais pas la décevoir ou lui faire du mal. Heureusement, malgré ses réserves, elle comprend la situation et la digère mieux que ce que je craignais.
Le rendez-vous chez le coiffeur a été pris... pour aujourd'hui, le mercredi 25 juin !
La suite au prochain épisode...!
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